Cet été, deux petites bombes sont tombées rayon scoop: Simon Pegg et Nick Frost sont de retour, dans non pas un mais deux projets alléchants, à savoir une série originale Amazon où il camperont deux chasseurs de fantômes sur les routes anglaises, et une série se déroulant en Suède où il est question d’une famille en vacances et d’un serial killer… Rien que ça! Le prétexte dans ma valoche, j’en profite donc pour faire un papier sur ces deux amoureux du Cinéma.

Simon Pegg et Nick Frost, c’est une vieille histoire d’amour entre deux geeks anglais à l’humour bien sanglé et à la passion dévorante pour le cinéma de genre. Ces deux potes de la première heure, qui se connaissent depuis le tricycle et étaient coloc dans les années 90, ont commencé ensemble, dans une série scénarisé par Simon. Oui je me permet de l’appeler par son ptit nom, mais eux et moi, c’est une histoire qui dure depuis un bail (2004, j’avais 12 ans …). Quand j’étais ado, ils représentaient un peu à eux deux le petit copain parfait, choupi et tordant. Leur camaraderie inséparable, on la vit avec eux, ils nous y invitent, avec leur allure nerd et leur sourire gêné, comme si la célébrité ne collait pas à leur tee-shirt Star Wars. Et si cette authentique amitié gagne le spectateur, elle est aussi contagieuse auprès de réalisateurs, scénaristes et acteurs qui viennent s’incruster à la bande, de Peter Jackson à Bill Nighy en passant par Cate Blanchett. Mais le troisième larron officiel de ce duo, c’est bien sûr l’honorable Edgar Wright.

Parce que oui, on va pas se mentir, Simon Pegg et Nick Frost, c’est avant tout la bloody ice cream trilogy, ou la trilogie du Cornetto pour faire plus court, réalisé par le dit Edgar. Trois films parodiant trois genres: le film de zombies, le thriller, le film catastrophe. Trois longs-métrages saignants et hilarants, et un gimmick en forme de glace cornetto, que les fans cherchent des yeux avidement. Cette trilogie est une lettre d’amour au Cinéma de genre, dont ces trois geeks sont les maîtres penseurs, accompagnés des mêmes acteurs durant les trois longs métrages, à l’instar de Martin Freeman ou Rafe Spall. Et si ces trois films touchent autant le public, c’est qu’il peut s’y identifier facilement. Les personnages sont pour la plupart des loosers, inadaptés à la communauté, suintant les références à la pop culture (Bad Boys 2, Evil Dead, H2G2, …). Mais rire ne va pas de paire avec simplicité, le trio ayant aussi quelques références plus pointues de fou de Cinéma, avec par exemple un hommage au réalisateur Krzysztof Kieslowski et sa trilogie Trois Couleurs.

Bien au delà de cette trilogie dont les deux premiers longs sont à mes yeux des bijoux, le dernier étant très décevant, Simon Pegg et Nick Frost, c’est une carrière commune longue de 11 films et séries, ces deux là faisant des apparitions plus ou moins longues dans divers productions. Car à eux deux, ils sont un symbole; ils représentent tout un pan d’une culture pop décalée, drôle mais pointu. En apparaissant dans un film, seul (Tomb Raider, Star Wars, Star Trek, …) ou tous les deux (Tintin, L’Age de Glace, Paul,…), ils sont la volonté des réalisateurs et producteurs de faire un repère ou un signe au spectateur: Vous êtes en territoire geek.

J’avais aussi été déçue par Le dernier pub avant la fin du monde, qui ne réussissait ni à être drôle, ni à nous faire sentir nostalgique comme il ambitionnait de le faire.
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Clairement on était trop dans la surenchère, niveau personnages, histoires, blagues, effets spéciaux… Justement c’était le côté cheap qui était cool dans les autres, dans un bled au milieu de nul part, avec peu d’effets spéciaux, des cascades à mourir de rire et un côté looser carrément cool
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Exactement ! C’est tout ce charme-là qui manquait dans cet opus.
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Hot Fuzz est mon préféré de la trilogie Cornetto, suivi par Shaun of the Dead puis Le Dernier Pub avant la Fin du Monde. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce dernier (pub) est décevant, mais oui c’est probablement le plus faible des trois !
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Hot Fuzz est aussi mon préféré, je hurle de rire dès la première scène, quand Nicolas Angle marche vers la caméra. Du grand cinéma!
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Depuis que j’ai vu ces deux là essayer de décapiter un zombie avec un disque vinyle, je me garde en permanence un Sade à portée de main, on sait jamais. 😉
Ces deux là sont extras, même séparément d’ailleurs, comme tu l’as très bien dit. Simon Pegg a réussi à intégrer de manière durable la franchise Mission Impossible. De la à ce que Tom Cruise aille boire une bière au Winchester, y a pas loin.
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Clairement Pegg apporte un truc en plus à Mission Impossible, je trouve d’ailleurs que la franchise repose sur les seconds rôles… Mais pourquoi un vinyl de Sade???!!!!
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Je crois que c’est un des projectiles utilisés (car il appartient à Liz… 😂), celui de New Order est épargné.
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Oh bordel j’avais oublié 🤣 ! Perso je n’ai que des vynils de Johnny Cash et quelques no genre blade runner et star wars V
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Interdiction de sacrifier un Johnny Cash sur un zombie !
Encore que son coffret posthume s’intitule « unearthed » 😱
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Ah mais clairement Cash c’est sacré, encore plus en vynil 😅
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Simon Pegg, tu l’as vu dans Absolutely Anything? C’est sans doute le film anglais qui m’a le plus fait rire, d’ailleurs les Monthy Python n’étaient pas loin derrière.
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Je n’ai pas beaucoup aimé ce film étonnement, je me suis même ennuyée
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Tiens donc !
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Et pourtant je suis une immense fan des Monty python surtout sacré graal et la vie de Bryan
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